Dans le New Age, le channeling est un prétendu procédé de communication entre un humain et une entité appartenant à une autre dimension. Par extension, le terme peut désigner l’ensemble des croyances et des pratiques qui se sont formées, à partir des années 1980 aux États-Unis, autour de ce procédé pour constituer un courant particulier, interne au mouvement New Age.
Apparenté à la notion de médiumnité en vogue à la fin du XIXe siècle au sein du mouvement spirite, l'idée de fond du channeling recoupe une thématique très ancienne d'expériences visionnaires : shamanisme, prophétisme... La question de savoir si l’information provient d’une source paranormale ou de l’inconscient du médium est perpétuellement sujette à débat.
La méthode du channeling serait l' héritière de la « télépathie éthérique », concept élaboré en 1950 par la théosophe Alice Bailey et popularisé dans son ouvrage Télépathie et corps éthérique. Elle consiste pour un channel à se plonger dans un état méditatif ou de conscience altéré (transe médiumnique, expansion de la conscience...), et à « s'ouvrir » à l'entité.
Les channelings peuvent être de deux types :
direct : voix entendues par le channel, paroles prononcées par la bouche du channel, ou bien par messages reçus par écriture automatique...
indirect : messages reçus par l'intermédiaire d'un support (technique du oui-ja aujourd'hui tombée en désuétude...).
Le channelling est une forme de médiumnité qui s'affirme davantage tourné vers les questions « spirituelle » et métaphysique. Contrairement au spirites qui attribuent les messages qu'ils délivrent à des esprits humains désincarnés, les messages des channels proviendraient d'êtres de lumière, d'entités angéliques, d'êtres «ascensionnés» ou même d'extraterrestres. Dans les deux cas, l'origine des messages obtenus est attribuée à des êtres non-incarnés, lesquels solliciteraient l'aide d'un tiers habilité à recevoir et à transmettre leur parole.