la douce pâleur de son visage
entrechoquée par le dur bleu de son regard
son pas lugubre glaçant le paysage
mélé à sa danse funèbre lorsqu'il se fait tard
la faisait craindre aux gens
croyant qu'elle s'abreuvait de sang
tous craignaient pour leurs enfants
que Dame Satine les emporte avec elle dans le vent
elle ne vivait que pour la musique et l'ecriture
son esprit naïf était si pur
aucune peur, aucune haine en elle
seulement l'amour et la beauté comme tel
douce et insouciante
pourtant le mal l'avait convoité
Dame Satine était souffrante
son âme était saccagée
sa vie, sa confiance déchirées
elle avait beucoup trop enduré
tout ce qu'un simple humain ne puisse supporter
mais bientôt cela allait s'arreter
et la mort viendrai l'embrasser